Plusieurs jours après avoir reçu une invitation de l'Archévêque, le ritter de l'Ordre Teutonique pris finalement le temps de seller sa monture pour se rendre à Besançon.
Les routes étant ce quelles sont, soit peu sécuritaires depuis des mois, il avait voyagé de nuit, hors des routes principales. Son expérience du terrain et sa connaissances des reliefs de sa terre natale avaient été fort utiles pour ne pas se retrouver pris dans une embuscade.
Il était donc arrivé sains et sauf, sans escorte, sans éclats, aux portes du bâtiment hébergeant les locaux de l’Archidiocèse.
Il était vêtu aussi simplement que son escorte. Sa cape de voyage, marquée de la croix Teutonique et bordée de fourrure pour supporter le froid des nuit que le printemps n'arrivait pas encore à réchauffer. Et son épée qu'il conservait avec lui par prudence. Cette épée, qu'on désignait comme épée d'Isenduil, arborant dans son pommeau l'étoile d'Aristote.
Il mit pied à terre et s'annonça auprès de la garde.
« Dominus Vobiscum,
Je viens rencontrer Monseigneur Arnarion à sa demande.
Pouvez-vous lui annoncer mon arrivée, Chevreux d'Entrelacs, Ritter de l'Ordre Teutonique.
Et pouvez vous soigner ma bête pendant notre rencontre ? Lui donner à boire et un peu de nourriture. Nous comptons reprendre la route rapidement. Donc ne lui retirez pas la selle. Ce ne sera pas nécessaire. Je vous en remercie à l'avance. »