[Besançon] Mariage de Pukinette et Simplicius

indi arriva en courant zut le mariage avait déjà commence

il entra discrètement dans l’église et ce glissa dans le dernier rang

il trouva les mariés magnifiques

a la fin de la cérémonie  indi laissa une enveloppe avec un mot pour les nouveau jeune mariée

tous mes vœux de bonheur a vous deux
et pleins de bébé puki et simpli

j’espère vous revoir bientôt

indi de sarlat

Sœur Jenah s'occupait de l'installation des derniers invités, du moins des derniers à l'heure, les retardataires se débrouilleraient bien! Elle traversa la cathédrale par une allée latérale et se plaça derrière l'autel, face à chacun.

Les mariés étaient maintenant présents, dans les deux fauteuils au centre, accompagnés de leurs témoins. Et le silence se fit. Jenah leva les bras en signe d'accueil et commença.

Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères, bienvenue en la Cathédrâle St André à la Croix encadrée. Célébrons l'union éternelle de Pukinette et Simplicius devant le Très-haut et devant nous. En ce jour ils décident d’unir leur pas vers une même idée commune, vers la formation d’une famille nouvelle. Merci à vous tous d’avoir fait le déplacement jusqu’en cette église pour accompagner Pukinette et Simplicius dans leurs projets.

Les bras revinrent se placer plus normalement et le regard glissait sur l'assemblée. N'attendons pas plus et entrons dans le vif du sujet. Elle sentait bien l'émotion intense du jeune couple et entama donc l'office.  La mère Dumas fit alors quelques pas sur le côté s’approchant du Livre des Vertus ouvert.

Commençons par une lecture, choisie par Pukinette. Il s'agit d'un extrait de l'Hagiographie de Sainte-Boulasse, que l'on connaît souvent comme étant patronne des vignerons et tavernier, mais qui est aussi un exemple de charité et ferveur.

Citation :

Convertie et sure de sa foi, Boulasse quitta ses parents et choisi la voie de l’Eglise. Elle fut formée par un des moines qui l'avaient pris sous leur aile, fort impressionnés par sa force de conviction.
Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa nouvelle foi, elle se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon.
Rompue aux prêches de grande écoute et gérant sa taverne de main de maître, elle eut une action missionnaire d’envergure sur la ville et convertit les masses à la vraie religion. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, , pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas , la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud.
Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.

Ste Boulasse était sûre de sa Foi et tâchait de la diffuser au maximum autour d'elle, elle pratiquait la charité et vivait dans la pure amitié aristotélicienne. C'est dans cette amitié que vous allez aujourd'hui former votre couple, par le sacrement du mariage, devant le Très-Haut et devant vos nombreux amis, signe que vous aussi œuvrez dans le partage envers les autres. Par cette union vous allez créer un nouveau foyer Aristotélicien et vous aussi diffuser un peu plus la Foi autour de vous et entre vous.

Par ce mariage nous célébrons l’union étroite de deux êtres l’un à l’autre. Une union qui est nourrie par l’amour du Très-Haut. Le couple s’aime de l’amour de Dieu, et se marier devant Lui c’est le remercier pour cet amour qu’Il nous porte et qu’Il nous a offert. Le mariage est une union spirituelle de deux êtres et également l’union des corps. Le Très Haut par cette union rend l’amour aristotélicien fécond et permet la transmission de l’amour de générations en générations. Mais attention le mariage, union ordonnée des corps ne doit pas donner lieu à des débordements qui le pervertirait. Tachez, dans la Foi et dans la vertu de faire perdurer cet amour aristotélicien car la cruauté n'est parfois pas si lointaine, comme le montre la vie de Ste Boulasse, et c'est en faisant front commun, tous deux que vous surmonterez les obstacles qui apparaîtront.


Le mariage ne peut donc pas être pris à la légère, vous ne pouvez revenir en arrière une fois mariés, c'est un véritable jalon de la vie de couple. Comme Ste Boulasse en son temps, vous devez à votre tour être sûrs de votre engagement, être conscients de votre Foi et de votre amour. Mais vous avez clairement et librement désiré vous unir l’un à l’autre, afin de vivre pleinement votre amour, de consacrer ce lien devant le Très-Haut, Notre père à tous.

Elle fit ensuite quelques pas en avant s’approchant un peu plus des présents, souriant à Pukinette et Simpli, se demandant si cette lecture leur avait convenu. Le choix de texte avait été inhabituel, ce qui ne déplaisait pas à Jenah contente de personnaliser un peu plus la cérémonie. Il n'y aurait pas deux mariages comme celui-ci! Puis l'archidiaconesse reprit

Je vous invite maintenant, tous, à réciter le Credo, que soit ainsi affirmée la Foi aristotélicienne dans laquelle vont s’unir Pukinette et Simplicius.  

Le regard de l'archidiaconesse couvait l'assemblée réunie, Jenah aimait beaucoup ce moment où les voix s'entremêlaient dans un même ensemble pour énoncer le Credo. Elle referma les paupières et se lança, guidant les fidèles.

Margaux se tenait derrière et légèrement sur la gauche de Simpli, elle écoute la soeur et récite son credo comme elle l'avait appris en Dauphiné.
Han ! fallait parler en plus, Margaux ne savait pas et n'avait rien préparé. La fillette croise et décroise ses doigts en signe de nervosité, elle se dandinne en un mouvement des plus inélégant. Ce sont les joues cramoisies qu'elle s'avance

Euh ... et bien, cela ne fait pas très longtemps que je connais Puki et Simpli, mais ce que je peux dire d'eux, c'est qu'ils se sont toujours montrés bienveillants vis à vis de moi et des autres. Simpli est un grand journaliste, quelques fois un peu dans la lune ce qui nous fait bien rire avec Puki. Il est aussi très galand ... la fillette se souvient de son premier baise-main dispensé par Simpli et rougit de plus belle .... Quand à Puki ben elle est toujours présente que ce soit pour une petite conversation en taverne, pour donner des conseils ou pour aider quand cela est nécessaire.
Pour conclure, lorsque je regarde Puki et Simpli, j'ai l'impression de voir mes parents lorsqu'ils vivaient heureux ensemble.

Merci à vous deux, dit-elle alors que l'émotion semblait grandir un peu plus. Pukinette semblait très confuse, Jenah la voyait presqu'en détresse même, qu'arrivait-il? Alors la brune l'entendit répéter le mot sœur... elle ne comprennait pas bien mais finalement Pukinette lui fit signe de poursuivre. L'archidiaconesse s'exécuta donc.

Pukinette et Simplicius ont librement consenti à unir leurs destinées, car ils ont choisi en connaissance de cause, car ils savent à quoi ils s'engagent et parce qu'ils ont émis le vœu de se marier pour vivre leur relation en accord avec leur Foi. Avant de passer à ce qui scellera définitivement leur volonté, je m'adresse à vous tous ici présents.

Son regard se porta alors sur l'assemblée réunit et avec une légère pointe de fermeté, celle-ci déclara :
Que toute personne ayant des arguments et des raisons de s'opposer à cette union prenne dès à présent la parole ou garde le silence, à jamais.

Le silence prit place et Jenah de ses pupilles couvait l'assemblée, scrutant chaque geste, chaque lèvres qui pourraient s'ouvrir.

Rabi suivre la cérémonie attentivement. Le credo en français était ou dessus de sa maîtrise de cette langage et donc elle a murmuré quelques mots plus ou moins inaudible. Dans tous le temps elle ne peut pas arrêter de regarder Puki. Elle semble tellement heureuse. Rabi souhaite la jeune femme que leur mariage reste toujours une source de bonheur.

Die Zeremonie beginnt. Schopfwedelnd verfolgt Saf das Geschehen, es berührt ihn. Er ergreift die Hand seiner Liebsten und drückt sie sanft, während er nach vorne schaut. Französisch ist eine schwere Sprache für ihn. Das Glaubensbekenntnis der Aristotelischen Kirche vermag Saf nicht auf diese Weise zu sprechen, er wählt als Kompromiss Latein und spricht es leiser als die anderen Anwesenden.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN
(credo en latin)

Kurzfristig denkt Saf an die Tugenden und streicht sich prüfend über die Frisur. Der güldene Mittelscheitel scheint perfekt und sein Lächeln strahlt Erleichterung aus.
Ungewöhnliches scheint Sitte bei Hochzeiten in fremden Landen zu sein, die Neugier wächst, aber wird nicht befriedigt. Sie sprechen französisch und schauen überrascht, tauschen Dokumente aus und es scheint eine Art zusätzliche Freude im Raum zu schweben. Aufgeregt der Unwissenheit wegen rutscht Saf unruhig auf seinem Platz und schaut in sämtliche Gesichter der beteiligten Personen. Einzig die Berührung mit Kathys Hand mäßigt ihn.

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La cérémonie commence. Saf suit les événements en agitant sa chevelure, cela le touche. Il prend la main de sa bien-aimée et la serre avec douceur pendant qu'il regarde vers l'avant. Le français est vraiment une langue difficile pour lui. Saf ne peut pas réciter le credo de l'Eglise Aristotélicienne de la sorte, comme compromis il choisit de le dire en latin et le récite à voix basse contrairement aux autres personnes présentes.

Brièvement Saf pense aux vertus et caresse sa chevelure pour la vérifier. La raie blonde du milieu semble être parfaitement mise et son sourire rayonnait de soulagement. L'inhabituel semble être une coutume aux mariages à l'étranger, sa curiosité grandit mais n'est pas satisfaite. Ils parlent français et regardent tout étonnés, s'échangent des documents et on dirait qu'il y règne une sorte d'euphorie supplémentaire. Excité par son ignorance, Saf glisse en s'agitant dans son fauteuil et observe tous les visages des personnes impliquées. Seulement le contact de la main de Kathy le calme.

Simplicius verfolgte mit aufmerksamen Sinnen die Zeremomie.

Er hörte noch, was ihm seine liebe Pukinette zuflüsterte, schaute sich kurz um und nickte kurz. Als er sich wieder umdrehte, gingen ihm all die vielen Gäste durch den Kopf. Besonders erfreut war e darüber, dass auch die de Thoisy unter den Gästen waren. Beide, sowohl Ladyxena als auch Cyrillius, waren ihm in guter Erinnerung. Damals war er noch ein arger Herumtreiber. Der Herold steckte noch in den Kinderschuhen und machte seine ersten kleinen Schritte. Simplicius seufzte kaum hörbar als er sich erneut auf die  Zeremonie konzentrierte.

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Simplicius suivait la cérémonie très attentivement.

Il perçut encore ce que sa chère Pukinette lui souffla à l'oreille et il regarda brièvement autour de lui, fit un petit signe de tête en signe d’acquiescement. Lorsqu'il se retourna de nouveau, il passa la liste des nombreux invités en revue dans sa tête. Il était particulièrement heureux de compter les de Thoisy parmi les invités. Il avait gardé un bon souvenir de tous les deux, aussi bien de Laydyxena que de Cyrillius. A l'époque il n'était qu'un fieffé vagabond. Le Herold n'en était qu'à ses débuts et commençait ses premiers pas. Simplicius soupira d'une manière à peine audible lorsqu'il se concentra de nouveau sur la cérémonie.

Franc hatte sich beeilt, obwohl alles wie geplant lief. Kurz zuvor war er noch beim Goldschmied, wo er die bestellten Ringe abgeholt hatte.
Kurz blieb er an der Pforte stehen und suchte unter den Gästen nach Claire, die dem Chef das Kissen mit den Ringen zu überreichen hatte.
Er entdeckte sie in der zweiten Reihe vorne auf der rechten Seite des Mittelganges. Neben ihr war, wie abgesprochen, noch ein Platz frei. Gemessenen Schrittes ging er an den Bankreihen vorbei nach vorne. Grüßte stumm, durch ein Nicken, alle Anwesenden.
Die Zeremonie, so schien ihm, strebte wohl ihrem Höhepunkt entgegen. Stumm grüßte er auch Claire, setzte sich neben sie und übergab ihr das in ein Tuch gewickelte Kissen, auf dem sich die Ringe befanden.

Franc s'était dépêché, bien que tout se soit déroulé comme prévu jusqu'à présent. Juste avant il était passé chercher les alliances commandées chez le bijoutier.
Il demeura brièvement près du porche en cherchant Claire parmi les invités, c'est elle qui devait remettre le coussin au chef avec les alliances.
Il la repéra au deuxième rang du milieu à l'avant. A côté d'elle il y avait encore une place de libre, comme il était convenu. D'un pas mesuré il longea les rangées de bancs jusqu'à l'avant. Il salua les personnes présentes silencieusement, d'un signe de tête.
La cérémonie semblait se rapprocher de l'événement principal, lui sembla t-il. Il salua également Claire sans un mot, s'installa près d'elle et lui remit le coussin enveloppé dans un tissu, sur lequel se trouvaient les alliances.